Affiche 7



Affiche 7

Provenance des vignettes :

1985 * Charles de Foucauld – un voyageur inconnu * Léo Beker - Benoit Marchon * Collection Astrapi / Centurion Jeunesse  * Bayard Editions 2002 – Les chercheurs de Dieu, tome 13. (version utilisée : 2002)   ** pages 23, 24

2016 * Charles de Foucauld – le Marabout de Tamanrasset * Thomas Oswald – Samuel Figuière * Mame.  ** page 18

1977 * Charles de Foucauld * Madeline Diener -  Récréo * Fleurus   **  page 21

1984  * Charles de Foucauld – conquérant pacifique du Sahara * JIJĖ * Editions Dupuis – 1984-1990 *
Editions du Triomphe - 2005, 2011, 2014.   * (version utilisée : 2014)   ** page 34




Charles fait ses adieux à sa famille et part pour le monastère cistercien de Notre-Dame des Neiges en Ardèche.  Il y est accueilli le 17 janvier 1890

Envoyé sur sa demande dans le très pauvre monastère d’Akbès en Syrie Ottomane (sous domination Turque), Frère Marie-Albéric y passera six ans.
Le monastère n’est qu’une grosse métairie en torchis couverte de chaume : elle est isolée de tout et vit de ce qu’elle produit dans les terres défrichées alentour.

A cette époque, l’insécurité est totale dans la Turquie en décomposition. Des bandes rebelles, patriotes ou pillards tiennent la montagne ; la misère est extrême ; à cela s’ajoutent sporadiquement les épidémies et les persécutions.  Frère Marie-Albéric  sera témoin du massacre de chrétiens arméniens.

« Nous sommes pauvres aux yeux des riches, mais pas pauvres comme l’était Jésus, comme je l’étais au Maroc, comme le sont les gens d’ici : le monastère possède des terres et paye des ouvriers. Et puis on veut me donner des responsabilités …   
… J’ai soif de mener la vie de pauvreté totale que j’ai découverte quand j’étais à Nazareth … »

Envoyé faire des études à Rome, il part d’Akbès le 10 septembre 1896, fait route vers  Marseille, puis l’abbaye de Staouëli  en Algérie pour enfin se retrouver à la Maison généralice des Cisterciens à  Rome. Autorisé à quitter la vie monastique, il part aussitôt pour la Palestine.


La prière, c’est tout l’entretien de l’âme avec Dieu, c’est encore cet état de l’âme qui regarde Dieu, sans parole, mais uniquement occupée à le contempler, lui disant qu’elle l’aime, par ses regards, tout en étant muette des lèvres, même de la pensée… la meilleure prière est celle où il y a le plus d’amour.” (ES)
“Prier, c’est penser à Dieu en l’aimant”